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"Contre-enquête : les journalistes de Capital ne comprennent (hélas) toujours pas ce qu’est un Syndic"
 
25/06/2018

Contre-enquête : les journalistes de Capital ne comprennent (hélas) toujours pas ce qu’est un Syndic

Antoine de Saint-Exupery a dit :

« Connaître, ce n’est point démontrer, ni expliquer. C’est accéder à la vision

La vision du métier de syndic de copropriété

Voilà très exactement ce qui manque aux journalistes de Capital.

  • Le 25 février 2018, une émission télé sur M6 au titre racoleur « Spéciale immobilier : comment faire de bonnes affaires ? » démontra déjà, que la subjectivité journalistique était une chimère.
  • Le 5 avril 2018, certains journalistes du site web capital.fr profitent de leurs accès aux colonnes du média pour régler leurs comptes personnels : Après avoir hérité d’un appartement, le journaliste a découvert que le syndic avait « osé » demander des frais pour non-règlement des charges.

C’est ce dernier cas que nous allons étudier ici ; pour la première partie nous avons déjà fourni le travail de déconstruction du château de carte sophistiqué qu’est un reportage télé à charge sur une profession (aujourd’hui syndic, hier syndic, demain peut être votre métier ???)

Mais je m'égare, reprenons.

Vous allez me dire :

"un professionnel qui demande des frais pour la procédure qu’il engage en cas de non règlement de ses administrés ou clients, c’est rageant mais quoi de plus normal et compréhensible ?"

Dura lex sed lex !

Alors c’est à ce moment que nous vous offrons ce moment de plaisir qu’est la lecture de l’article de Capital https://www.capital.fr/immobilier/ces-syndics-qui-se-sucrent-sur-vos-charges-impayees-1281271 qui arrive pratiquement, à force d’usiter et user un champ lexical digne d’un film d’horreur, à transformer une procédure professionnelle normale en acte odieux et immoral.

 

Extrait :

« L’un de nos collaborateurs en a récemment fait les frais. Après avoir hérité de l’appartement d’un lointain cousin, décédé il y a plus d’un an, celui-ci a découvert avec stupeur que le syndic du propriétaire défunt … continuait à le sanctionner chaque trimestre pour le non-règlement de ses charges. “Frais de mise en demeure”, “frais de relance”, “frais d’ouverture contentieux”… »

 

Effectivement, des lors que les biens sont en copropriété, des charges de copropriété sont à payer.

Cela est inévitable.

Il appartient donc au notaire en charge de la succession de faire le nécessaire pour procéder au paiement des charges ou d’en informer les héritiers.

De la même manière, lors de l’achat de votre tout premier logement en copropriété :

  • l’agence immobilière vous communique les relevés de charges
  • le notaire calcule le dernier appel au prorata temporis
  • Les procès-verbaux et le carnet d'entretien vous sont communiqués.

Mais malgré cela, certains nouveaux copropriétaires restent des mois sans régler leurs charges….

Arrêtons-nous un instant pour réfléchir à cela.

A qui la faute si les charges ne sont pas réglées par des copropriétaires ?

A votre avis ?

Et bien pour Capital, c’est la faute du syndic de copropriété !?!?!

Sachez que lors de l’acquisition d’un bien en copropriété, le notaire adresse une notification de transfert de propriété au syndic, les identités des vendeurs et acquéreurs sont communiquées avec leur adresse lors de la signature de l’acte

À réception de l’avis de mutation, le syndic ne peut pas savoir si l’acquéreur a acheté ce bien pour le louer, pour y vivre ou comme résidence secondaire.

C’est la raison pour laquelle les courriers sont parfois adressés à l’adresse de l’acquéreur.

C’est la stricte procédure.

Par ailleurs, en copropriété, un client débiteur engendre un déficit dans la trésorerie de l’immeuble.

Des dispositifs comme l’avance de trésorerie permanente (anciennement le fonds de roulement) permettent de palier un certain temps au déficit de quelques copropriétaires. Mais lorsque les montants deviennent trop importants, le syndic est dans l’obligation d’effectuer un appel de fonds spécifique : appeler des sommes à tous les copropriétaires pour palier temporairement aux créances des débiteurs !

Lorsque les copropriétaires sont obligés de payer pour les autres, voici les questions qui sont posées :

« mais qu’a fait le syndic pour recouvrer les dépenses au plus vite ?! »

Le Ministère de la Justice a publié le 13 janvier 2016 une étude sur le contentieux de la copropriété.

En 2014, les tribunaux de première instance ont été saisis de 42 500 contentieux relevant de la copropriété, contre 32 600 en 2004, soit une augmentation de 30 % en l’espace de dix ans.

Aussi, ce formalisme et cette rigueur sont indispensables au recouvrement des impayés, plus encore, c’est le stigmate d’un travail rigoureux du syndic de copropriété.

 

Si des journalistes de chez Capital (ou autres, nous ne sommes pas sectaire et ne cataloguons pas l’ensemble des journalistes selon les piètres prestations de quelques uns) souhaitent un jour faire un véritable reportage sur le métier complexe de syndic de copropriété, contactez moi sur le site www.groupe-invest.com ou sur ma page Facebook https://www.facebook.com/SaldanaGi/